Faire face ensemble à la véritable crise !

 

 

Face à la crise, les différents pays du monde n'auront qu'une seule solution, s'associer au sein d'unions continentales et mettre en place de nouvelles monnaies communes. Nous assistons donc, et cela va être analysé ici, à la mise en place accélérée de ce que certains nomment « le nouvel ordre mondial ».

 

 

 

I. Les pays d'Europe de l'Est


(...) La BERD (Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement) évalue un volume de défaillance qui devrait atteindre 10% ! Or, selon le quotidien « Le Monde » du 14 février 2009 : « Engagée à hauteur de 230 milliards d'euros, l'Autriche est le premier investisseur européen de la région ».

Le quotidien Der Standard de Vienne a d'ailleurs déclaré : « Un taux de défaillance de 10% conduirait à l'effondrement du secteur financier autrichien ».

Mais, au-delà du problème Autrichien, nous assistons dans cette région à la destruction des monnaies nationales.

 

(...) Ces monnaies (des pays de l'Europe de l'Est) sont condamnées et seront remplacées par l'euro car il n'y a pas d'autres alternatives. Ceci est d'ailleurs confirmé par les discussions du gouvernement polonais concernant le taux de change ERM-2 qui est surnommé l'anti-chambre de l'Euro.

Nous allons de plus assister à une redistribution géopolitique de la région car une partie des pays de l'Est ne se tourneront pas vers l'Europe mais vers la Russie au sein de la CEEA.

 

 

II. La CEEA


La Communauté économique eurasienne est une organisation internationale de coopération économique qui a été créée en 2000. Elle est l'organisation économique de la CEI (regroupant 11 anciens pays du bloc soviétique) dont la Russie et la Biélorussie sont les acteurs principaux. Or, le 3 février, a eu lieu une réunion au Kremlin au cours de laquelle la création d'une monnaie unique, le rouble, ainsi que d'un espace économique commun ont été débattus. (...)

 

Les conséquences géopolitiques de la crise sont énormes. La Russie profite ainsi de la fragilité économique des USA pour renforcer son hégémonie et seule la Géorgie reste pour le moment la chasse gardée américaine. N'oublions pas que les USA doivent évacuer la grande base de Manas (Kirghizistan) et désirent donc s'installer en Géorgie afin de conserver une présence dans le Caucase du Sud.

 

(...) Le cours du rouble dépend étroitement du cours du baril de pétrole (qui est au plus bas actuellement à 40 dollars). Il existe cependant un sauveur providentiel pour la Russie : la guerre. En effet, Benyamin Netanyahou a dit : « Quand je formerai le nouveau gouvernement israélien, nous ferons ce que nous avons fait par le passé avec le réacteur de Saddam, ce qui nous a rapporté 20 ans de tranquilité. » Source Norman Salomon (antiwar) le 7 janvier 2006. Sans parler d'Avidgor Lieberman qui a insisté sur le fait que « l'Iran était l'ennemi public numéro 1 ».Source : Jerusalem Post du 10 février 2009.

 

Fin janvier, 3000 tonnes de munitions (ce qui est totalement inhabituel) envoyées par les USA sont arrivées en Israël. Reuters a ainsi affirmé le 10 janvier 2009 que "ce genre d'affrètement vers Israël est rare."

Le cours du baril explosera alors bien au-delà des 150 dollars, un scénario idéal pour le rouble !

La guerre en Iran (et plus tard au Pakistan) aura donc pour effet de "sauver" l'économie russe, un paradoxe (ordo ab chaos).

 

Nous le voyons ici, le lien entre la guerre et l'économie est direct. Il va falloir, et je le répète à chacun de mes articles, créer ce que Paul Jorion nomme "une constitution pour l'économie" qui nous préserve des monstruosités à venir.

 

En conclusion, il est toujours intéressant d'avoir un regard extérieur sur ce que nous sommes et ce regard-là est impitoyable.

 

 

Gilles Bonafi

 

 

(Intégralité de l'article sur : http://www.legrandsoir.info/, le 2 mars 2009)

 

 

 

 

 "Fort étrangement, ils ont dans l'esprit la volonté de cultiver le sol, et l'amour de posséder est chez eux une maladie. Ce peuple a fait des lois que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour eux seuls et ils se barricadent contre leurs voisins. Ils défigurent la terre avec leurs constructions et leurs rebuts. Cette nation est comme le torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage."

 

Sitting Bull grand chef des sioux.

 

 


 

A la lecture de cet article, et de bien d'autres, et d'une réflexion qui me semble évidente, il m'apparaît qu'il est plus que jamais temps de prendre conscience que les détenteurs de "l'ordre mondial" (économique, politique, militaire, religieux,...) actuel sont prêts à tout, sans aucune limite, pour défendre une organisation de la société qui ne sert en réalité que leurs propres intérêts.

 

La seule véritable Solution passe inévitablement par un rapprochement et une action commune des peuples, dépassant pour une fois leurs divergences habituelles et dramatiquement stériles.

 

 

Le jeu n'en vaudrait-il pas la chandelle ?

 

Les signes avant coureurs d'un cataclysme à l'échelle mondiale ne sont-ils pas encore suffisamment évidents ?

 

A quoi évaluons-nous notre liberté et notre vie ?

 

 

Il y a extrême urgence, ne croyez-vous pas, à sortir de notre torpeur et à créer - et profiter de - toutes les initiatives allant dans le sens de la dénonciation de ces "plans" absurdes et gesticulations hypocrites, s'appuyant sur des idéologies et des politiques archaïques, qui ne visent en fait qu'à pérenniser un système qui ne peut nous mener qu'au chaos et à son lot de barbarie.

 

 

FRERES DE TOUS PAYS, UNISSONS-NOUS !!!

 

 

«Il nous faut apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous périrons ensemble comme des imbéciles.»

(Martin Luther King)

 

 

 

L'heure de mettre en place les conditions nécessaires à l'établissement d'une société humaine de "l'après-développement" est arrivée. A chacun de nous d'en prendre conscience et d'agir en conséquence. N'attendons pas que "les autres" fassent le premier pas ; ne nous contentons pas de suivre des mots d'ordre politiques, syndicaux ou autres. Il en va de notre avenir à tous et à court terme...

 

 

 

Aujourd'hui plus que jamais, "se rebeller est juste, désobéir est un devoir, agir est indispensable" !

 

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